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Art contemporain, Art déco, art urbain… à Rennes l’art est partout et sous toutes les formes. Au travers de ce parcours inédit, la capitale bretonne vous emmène à la découverte de ses talents d’artiste. Avis aux passionnés comme aux curieux !
Lieu de pèlerinage, de sépultures, symbole de pouvoir politique… Le Couvent des Jacobins, fondé en 1369, a eu plusieurs vies et utilisations.
Après quatre ans de chantier titanesque, ce lieu exceptionnel vieux de plus de six siècles a réouvert ses portes au public et accueille aujourd’hui de nombreux événements professionnels et culturels. Classé monument historique, l’édifice mérite le coup d’oeil. Il conjugue à la perfection passé et modernité et illustre parfaitement le dynamisme de la capitale bretonne, où l’art revisite le patrimoine.
Arrêtez-vous au n°9 de la rue d’Antrain. Face à vous l’immeuble Valton. Imaginée par l’architecte Guidet, cette construction est l’un des premiers exemples d’architecture métallique à Rennes. En levant la tête, vous pourrez admirer sur le haut de la façade le magnifique décor réalisé par le célèbre mosaïste Isidore Odorico père. Grâce à la famille Odorico, venue s’installer à Rennes en 1886, et en particulier à Isidore Odorico fils, la capitale bretonne devient durant la première moitié du XXème siècle l’un des centres les plus importants de production de mosaïques. Sur les façades, les paillassons, dans les halls d’immeubles…à Rennes l’Art déco est partout !
Au milieu de la place du Champ Jacquet au pied des maisons à pans de bois trône la statue de Jean Leperdit.
Chaque jour, cette oeuvre d’Emmanuel Dolivet voit défiler des milliers de passants et se retrouve sur la plupart des photos que prennent les visiteurs, pourtant ils sont surement très peu à savoir qui fut cet homme. Cette statue de bronze représente Jean Leperdit, mythique maire de Rennes, considéré comme un héros pour avoir sauvé des condamnés à mort pendant la Terreur.
Nombreux sont ceux qui passent devant sans la voir. Riche en symboles l’oeuvre contemporaine de l’italien Claudio Parmiggiani, baptisée “une fontaine” est entre autres dédiée à la mémoire du lieu. C’est ici sur la place Cöetquen que l’incendie de 1720 qui ravagea une grande partie de la vieille ville s’est arrêté. Si vous levez les yeux, vous apercevrez les contrastes architecturaux entre la ville ancienne et la ville reconstruite.
Monument emblématique de la capitale bretonne, la piscine Saint-Georges est l’un des édifices majeurs de l’Art déco en France. Construit par l’architecte Emmanuel Le Ray et inauguré dans les années 30, ce chef-d’oeuvre fut la première piscine de Rennes. Elle se visite accompagnée d’un guide. Les plus sportifs pourront plonger dans l’Art déco et entre deux brasses admirer la magnifique frise en mosaïque qui orne le pourtour du bassin. Alors à vos maillots !
Situé en plein coeur de la ville, l’esplanade Charles de Gaulle a été conçue pour accueillir de grandes manifestation publiques. Petit à petit, cette grande place s’est convertie à la vie artistique, intellectuelle et festive. Les Champs libres, comme d’autres lieux à vocation culturelle y ont élu résidence. Imaginé par le célèbre architecte Christian Portzamparc, le bâtiment se repère de loin. Ce lieu novateur abrite sous le même toit ou presque, trois espaces aux univers très différents et accueille de nombreuses expositions et installations artistiques.
Depuis le dernier étage, vous pourrez admirer sur le toit d’en face, un mandala géant réalisé par Arthur-Louis Ignoré, alias Ali, à l’occasion de l’édition 2015 du festival Maintenant.
Au coeur des Halles Centrales, principal marché couvert de Rennes, on découvre la Criée. Ici pas de poisson mais des expositions. Chaque saison, ce centre d’art contemporain propose une programmation culturelle et artistique bouillonnante. L’accès est libre, mais avant d’entrer, levez les yeux et vous verrez que la famille Odorico est aussi passée par ici. Si vous avez un petit creux, l’entrée des halles se trouve à proximité. Imaginé par l’architecte Emmanuel le Ray, ce bâtiment est l’un des tous premiers édifices de la capitale bretonne influencés par le mouvement de l’Art déco.
Arrivé Place de Bretagne, on aperçoit 4 déesses grecques aux couleurs éclatantes. Inspirées des sculptures du XVIIIème siècle, fondues dans le bronze et recouvertes d’une peinture pour automobile, les Baigneuses pas très académiques, oeuvre de Gérard Collin-Thiébaut, offrent un spectacle délicieusement décalé de jour comme de nuit. Côté pratique, il y a quelques années, les statues facilitaient le repérage des automobilistes à la recherche de leur véhicule.
Face à vous la Vilaine puis au loin trois silhouettes surprenantes se dessinent. En partant de la gauche, le regard se pose sur le Mabilay. L’édifice aux allures futuristes culmine à plus de 80 mètres. Cette ancienne tour de France Télécom s’est offerte une cure de jouvence en 2012. A la nuit tombée, le nouveau phare urbain rennais envoi des signaux et des messages subliminaux aux passants. Leur signification est gardée secrète par l’artiste Bruno Peinado.
En tournant un peu plus la tête vers la droite, on découvre le Cap Mail. Telle la proue d’un bateau, cet immeuble tout en verre est signé Jean Nouvel.
Le tour d’horizon, se termine sur l’oeuvre de Georges Maillols. Construites dans les années 70, ces tours siamoises font parties des symboles de la ville. Hautes de 100 mètres et composées de 30 étages, les Horizons, comptent parmi les premiers IGH (Immeuble de Grande Hauteur) de France.
C’est à quelques kilomètres du centre-ville, dans le quartier de Beauregard que s’est installé le Fond Régional d’Art contemporain.
Dessiné par Odile Decq, le bâtiment offre aux curieux comme aux passionnés 3800 m2 entièrement dédiés à l’art contemporain. La collection compte plus de 4800 oeuvres. Toute l’année, de nombreux événements et expositions y sont proposés.
Juste à côté du bâtiment, un insolite quadrillage : l’Alignement du XXIème siècle. Venant tout droit de Louvigné-du-Désert, commune située à quelques kilomètres de Fougères et réputée pour sa production de granit, les 72 colonnes dessinent un insolite champs de menhirs futuriste. Si vous découvrez cette oeuvre signée Aurélie Nemours à l’heure de midi vous verrez que les colonnes et leurs ombres sont parfaitement alignées !
POUR EN SAVOIR PLUS: tourisme-rennes.com
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